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Expositions sur les femmes scientifiques et les sportives au CDI

Par EMILIE CECILE A AMY, publié le lundi 10 juin 2024 09:10 - Mis à jour le lundi 10 juin 2024 09:10
La science taille XXElles
Les élèves ont visité l'Exposition au CDI sur des femmes qui travaillent dans des domaines scientifiques afin de promouvoir les sciences auprès des jeunes filles ; ils ont réalisé eux aussi une exposition sur les sportives françaises aux J.O.

Les élèves de seconde 9 ont travaillé en cours de français sur les femmes dans le sport et les sciences.

Une exposition a été réalisée au CDI sur des sportives françaises qui participent aux Jeux Olympiques, ceci afin de promouvoir le sport féminin et de découvrir différents sports.

Les élèves ont également visité l'exposition "La science Taille XXElles" présentant des femmes qui travaillent dans les sciences en région Auvergne Rhône Alpes. Cette exposition a été l'occasion de découvrir ces portraits féminins et différents domaines scientifiques. Les élèves ont réalisé un travail de synthèse pour vous présenter ces femmes :

Nadia Hasnaoui est une ingénieure, responsable technique de CERDA. Avant d’accéder à ce métier elle a été ingénieure calcul puis cheffe de projet technique (elle devait réaliser des calculs de simulation multi-physique … ). Son métier consiste à la conception d’objets sous très haute tension (entre 145 000 et 800 000 volts).

Nathalie Fargier est conservatrice et directrice de Persée. Elle a fait des études à l’université de Lyon, l’ENS de Lyon et le CNRS, elle a ensuite intégré Sciences Po Grenoble, pour ensuite poursuivre ses études de sciences humaines et sociales à Paris. Ensuite elle est admise à l’Enssib et obtient le diplôme de conservateur des bibliothèques. En 2017, elle obtient la médaille de cristal du CNRS  après avoir exercé différents métiers, tous en lien avec l’information scientifique et le numérique.

Valérie Castellani : Comment le système nerveux se forme dans l’embryon ? Valerie Castellani a choisi cette thématique au fil de ses rencontres. Elle est directrice de recherche CNRS (Centre nationale de la recherche scientifique). Elle dirige l’équipe Neuro-développement, cancer et signalisation à l’institut NeuroMyogène de Lyon. Son métier en quelque mots est de contrôler des divisions et migrations cellulaires dans l’embryon par les signaux de topographie.

Walissa Dali Ali a fait des études en sciences nucléaire à Alger puis un doctorat en astronomie à l’Université de Nice sur la modélisation de la turbulence atmosphérique. Aujourd’hui elle est experte dans l’optique adaptative ce qui permet d’obtenir de meilleures images d’exoplanètes ou encore des sources extra-galactiques.

Céline Chevalier est ingénieure de recherche CNRS à l’Institut des nanotechnologies de Lyon, après de longues études elle intègre l’INL où elle exerce un métier « applicatif ». C’est à l’université que Céline Chevalier s’est décidée. Elle s’est spécialisée dans la nanothéchnologie plus spécialement dans les cellules photovoltaïques et les cellules nanofils. Son travail doit garantir un contrôle dimensionnel, certifiant d’une nano-fabrication de qualité.

Elisa Demuru est post-doctorante au CNRS, au Laboratoire du langage. Elle est primatologue et éthologue. L’éthologie est la discipline scientifique qui s’intéresse au comportement des animaux. L’espèce étudiée par Elisa Demuru est le bonobo. Ses recherches visent à comprendre les bonobos, cette espèce évolutivement la plus proche de l’humain.

Corinne Augier : Professeure de l’Université Claude Bernard à Lyon, Corinne Augier est une physicienne et chercheuse curieuse. Après un bac technique, puis des études à la faculté d’Orsay, elle s’intéresse à la physique des astroparticules, et mène sa propre expérience : Edelweiss, cherchant à comprendre la nature de la matière sombre de l’Univers et de quelles particules encore inconnues elle est constituée.

Jenny Sorce est post-doctorante CNES au Centre de recherche astrophysique de Lyon depuis 2018 où elle poursuit les recherches qu’elle a initiées durant sa thèse et continuées lors de ses postdoctorats à Potsdam, en Allemagne, et à Strasbourg. La cosmologie, c’est à-dire la compréhension de la formation et de l’évolution de l’Univers, est son domaine. Les activités de recherche de Jenny Sorce consistent à modéliser notre « coin » de l’Univers depuis ses débuts, il y a quelques 13,8 milliards d’années, jusqu’à nos jours pour comprendre sa formation et son évolution.

Alice Guionnet est une mathématicienne qui a étudié à l'École normale supérieure et elle obtient son doctorat en 1995. Elle a aussi fait une thèse, et elle est surtout connue pour ses travaux sur les matrices aléatoires, qui ont été créées pour simplifier des calculs grâce aux probabilités.

Clémence Perronnet, doctorante et sociologue a fait sa rencontre avec la sociologie grâce “ à une prof géniale qui donnait un cours sur les mangas “. Elle travaille à l’Agence Phare et est membre du laboratoire Centre Max Weber. Sa profession consiste à étudier la société, en posant des questions afin d’expliquer et de comprendre pourquoi les choses se passent d’une manière ou d’une autre. Elle est spécialisée dans la sociologie de la culture, en s’intéressant à ce que les gens aiment, portent, mangent et leurs habitudes en se posant des questions telles que : «Pourquoi certains aiment les sciences et pas d’autres?».

Mélissa Clarac est technicienne de recherche dans un Laboratoire de chimie. Elle travaille désormais dans la synthèse de matériaux pour batterie au sein d’une start-up hébergée par l’incubateur de l’ENS de Lyon. Toute petite elle voulait déjà faire des potions magiques. Les techniciennes ont donc toute leur place dans les laboratoires et les portes du monde scientifique leur sont grandes ouvertes.

Véronique Penin est une ingénieure recherche en mécanique des fluides chez IFP energies nouvelles qui est une entreprise en recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles. Elle est spécialisée en turbomachines.