Près de 4 siècles séparent les travaux qui servirent à assécher les marais de l’Isle d’Abeau de ceux qui aujourd’hui visent à rétablir l’écoulement libre de la Bourbre entre Bourgoin-jallieu et l’Isle d’Abeau.

C’est ce que les élèves de 2^de 10 sont venus constater sur le chantier dit de « renaturation » de la Bourbre. Après avoir mené des recherches en classe sur l’influence des activités humaines sur le milieu, ils avaient pour consigne de soumettre leur travail à deux experts de l’EPAGE*, Alexandre MANZANILLA et Aurélien DION - respectivement directeur et chargé de mission au sein de cet organisme.

Chaque groupe de travail s’est attaché à étudier un aspect particulier du chantier, de ses contraintes et objectifs. Ils ont ainsi dû mobiliser des parties du programme de sciences de la vie et de la Terre, abordant les questions de biodiversité, érosion ou encore qualité des sols et importance pour l’agriculture.

Nos deux intervenants ont pu compléter et parfois rectifier certains points lors des présentations orales de chaque groupe, en particulier ce point : nous avons souvent tendance à considérer certains effets des cours d’eau, tels que l’érosion ou les inondations, essentiellement de manière négative sans réaliser que dans une certaine mesure ils contribuent à maintenir une dynamique au sein du milieu et favorisent par exemple l’auto-épuration de l’eau. On emploie dorénavant l’expression « services écosystémiques » pour désigner certains éléments ou fonctions des écosystèmes dont les humains tirent profit.

Nous remercions grandement Alexandre MANZANILLA et Aurélien DION pour le temps qu’ils nous ont accordé pour préparer et réaliser cette sortie de terrain, Karine VIVIER-BOUDRIER pour sa présence et son aide logistique précieuse ainsi que les élèves pour leur investissement personnel au cours du projet.

*Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Frédéric Arbid et Chloé Armagnat – professeurs de SVT et SPC au lycée Philibert DELORME